LES DIVORCES REMARIES DEVRAIENT-ILS POUVOIR COMMUNIER ?

C'est légitime.

Je m'oppose fermement à ce que des divorcés remariés puissent communier. Des mariés, ne peuvent divorcer que civiquement. Des mariés, même si ils sont divorcés, sont attachés par les liens du mariage, jusqu'à ce que la mort les sépare. Une personne qui se remarie après avoir divorcé, fait un affront à la chrétienté. Je vous le rapelle, deux mariés, sont unis quoi qu'il se passe, jusqu'à ce que la mort les sépare.

Ceux, qui disent le contraire, ne sont pas d'accord avec le Catholiscisme, et ne peuvent donc communier.

Ratzinger a écrit:Je m'oppose fermement à ce que des divorcés remariés puissent communier. Des mariés, ne peuvent divorcer que civiquement. Des mariés, même si ils sont divorcés, sont attachés par les liens du mariage, jusqu'à ce que la mort les sépare. Une personne qui se remarie après avoir divorcé, fait un affront à la chrétienté. Je vous le rapelle, deux mariés, sont unis quoi qu'il se passe, jusqu'à ce que la mort les sépare.

Ceux, qui disent le contraire, ne sont pas d'accord avec le Catholiscisme, et ne peuvent donc communier.

Je suis d'accord avec vous frère Ratzinger. Mais que pensez-vous des mariages catholiques que l’Église a jugés invalides ? Dans ce cas-là on ne peut pas appeler ces personnes des divorcés.

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Peut-être que ces mariages auraient dû être invalidés par les mairies

Doris62 a écrit:Peut-être que ces mariages auraient dû être invalidés par les mairies

Dans l'absolu, pour ce qui est des mariages uniquement civils - donc sans engagement devant Dieu -, l'invalidation devrait pouvoir être effectuée directement et simplement par le maire, puisque pour un grand nombre de ces mariages il y a un manque grave de lucidité (donc mariage non valide aux yeux de l'Eglise). Bon je plaisante bien sûr, c'est juste pour faire avancer un tout petit peu le schmilblic.

En fait, c'est aux témoins de dire qu'un mariage peut être invalide.

Doris62 a écrit:En fait, c'est aux témoins de dire qu'un mariage peut être invalide.

Je crois que ce serait la porte ouverte à tous les excès. Pour rma part je pense que c'est a chacun de juger de son propre cas en son âme et conscience. Tout-le-monde n'a pas les moyens de payer ((1000 €, je crois ?) pour obtenir une confirmation de non validité par l'Eglise afin de pouvoir communier - et en plus attendre deux ans la décision de l'Eglise. Mais chut... ce n'est que mon avis

Je trouve que c'est pas cher Maintenant, il faut considérer la demande d'invalidation, comme un acte de foi ?

Doris62 a écrit:Je trouve que c'est pas cher Maintenant, il faut considérer la demande d'invalidation, comme un acte de foi ?

Et quelles sont les causes de l'invalidité d'un mariage ?

Si l'annulation est accordée, c'est que c'était grave.

Espérance a écrit:
Et quelles sont les causes de l'invalidité d'un mariage ?

Il y a sur ce site tout ce qu’il faut savoir sur le sujet (beaucoup d’infos très utiles).

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Quelques Citations :

– L’Église ne fait pas, sauf cas exceptionnel exposé plus loin, d'annulation de mariage, mais elle peut faire une déclaration de nullité de mariage. C'est une erreur de langage de parler " d'annulation de mariage ". L'Église constate qu’un mariage n’a jamais été validement conclu s’il manquait un élément essentiel au moment du mariage :
- si l’engagement n’était pas libre pour cause de pression,
- s'il y avait un manque grave de lucidité sur l'engagement de mariage
- si, lors de cet engagement, il y avait l'existence d'un trouble psychique grave rendant incapable de vivre la vie conjugale
- s'il y avait, lors du mariage, un refus - caché - de la fécondité
- si l’on a caché volontairement un aspect important de sa personnalité (tromperie sur la personne),
- en cas d'impuissance.

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– Dans le monde, il y a environ 70.000 causes de nullité qui sont introduites chaque année et approximativement la moitié d'entre elles aboutissent.

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– Un mariage valide peut-il être annulé par l'Église ? Privilège paulin
Pour l'Église, Il faut bien distinguer la déclaration de nullité de mariage et l'annulation de mariage.

L'Église ne peut pas annuler un mariage sacramentel, sauf s'il n'a pas été consommé c.à.d. si les époux n'ont jamais eu de relation conjugale entre eux après le mariage. Mais il faut être capable d'en faire la preuve et qu'il y ait une raison grave. (Code de droit canonique, canon 1119)

Un mariage valide et consommé entre deux personnes non baptisées peut être dissous en vertu du privilège paulin (Code, canon 1120) L'Église peut faire l'annulation du mariage d'un (ou d'une) converti pour qu'il épouse une personne catholique, si le conjoint non baptisé refuse de se convertir ou de vivre en paix avec la personne qui s'est fait baptisée. On appelle cette exception à l'indissolubilité du mariage "privilège paulin" par ce qu'il est fondé sur l'enseignement de Saint Paul (1 cor 7/ 15)

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– Quelle est la tradition des Églises orthodoxes sur le remariage des divorcés ?

Les Églises orthodoxes considèrent le mariage comme un sacrement, mais en cas de divorce elles insistent sur la compassion à l'égard de ceux qui ont à vivre cette souffrance. Elles admettent la possibilité d'un remariage religieux.
Elles accordent à l'époux innocent une simple bénédiction à l'église, c'est une prière pénitentielle instante et compatissante pour la personne qui n'a pas eu la force de rester seule. La cérémonie ne comporte pas le rite solennel du couronnement des époux qui est le signe sacramentel du mariage et qui caractérise le mariage orthodoxe.

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